Avoir un jardin bio, ce n’est pas sorcier ! Le Saviez-vous ?
Écrit par Yves Leccia, publié dans
Ce n’est pas une exclu, au domaine nous respectons notre environnement et tout ce que la nature nous offre. Dans les vignes et partout autour ! Notre potager n’échappe bien évidemment pas à la règle. L’année dernière, nous avions partagé avec vous la croissance de nos fruits et légumes ainsi que la récolte. Cette année, nous partageons quelques bonnes pratiques (bios, bien sûr !) qui devraient vous faciliter la tâche.
Potager du domaine, 2016.
1. Économisez l’eau
Qui dit bio, dit économie des ressources naturelles. Commencez d’abord par l’eau ! Faites en sorte qu’elle ne s’évapore pas trop rapidement du sol. Pour cela deux astuces :
Cassez le sol ! A l’aide d’une binette, retournez la surface du sol. Ainsi, le soleil de l’été (surtout en Corse où nous sommes particulièrement gâtés !) aura beaucoup moins d’impact que si la surface du sol était plane. D’autre part, en retournant la terre, vous permettrez à l’eau de plonger plus profondément dans le sol.
Même en été, ne négligez pas le paillage. C’est un moyen simple et efficace de protéger de la chaleur et maintenir l’humidité dans le sol.
2. Luttez (naturellement) contre l’oïdium
Quel potager n’a pas connu cette tare qu’est l’oïdium ? Au domaine, pour prévenir de la maladie, nous aimons utiliser la prèle en purin. La prèle est une plante sauvage, facile à faire pousser, qui peut être utilisée comme préventif pour lutter contre l’oïdium mais aussi d’autres maladies touchant les arbres fruitiers. En ce qui concerne les plans de tomates (particulièrement assujettis à la maladie), nous ne pouvons que vous conseiller de ne pas arroser les feuilles. C’est un conseil classique mais toujours bon à prendre !
La prèle. ©Google
3. N’oubliez pas la biodiversité
Pour que votre potager soit productif, il faut que vos plans s’épanouissent dans un écosystème équilibré. Si ce n’est pas encore fait, il serait peut-être temps d’imaginer votre « espace biodiversité » où faune et flore vivront ensemble. Au domaine, nous avons planté herbes hautes et fleurs en tout genre pour que les insectes, papillons et abeilles prennent place et accentuent le phénomène de pollinisation. Vous pouvez aussi planter une haie où les oiseaux auront envie d’y faire un nid. L’intérêt ? Pour ce se nourrir, les oiseaux chassent les insectes et en débarrassent votre jardin par la même occasion.
Jachère fleurie ; mêlez l’utile à l’agréable ! ©Google
4. Respectez la tranquillité des vers de terre
Malheureux, ne tuez surtout pas les vers qui se baladent dans votre jardin ! Ils ne font rien de mal, bien au contraire ! En sillonnant la terre de votre potager, ils créent des galeries dans le sol. Ces galeries aèrent la terre et facilitent la pénétration de l’eau : double bénéfice ! Ainsi, nous ne vous déconseillons le travail du sol trop en profondeur : cela pourrait bouleverser l’écosystème des vers de terre en détruisant leurs galeries
5. Optez pour l’engrais vert
Qu’est ce que l’engrais vert ? Ce sont des plantes (généralement annuelles) que l’on plante dans son jardin afin d’améliorer la qualité de la terre, stimuler son activité et la pénétration de l’eau. Voici quelques exemples de plantes que vous pouvez utilisez pour booster votre jardin de la manière la plus saine qu’il soit :
- Le trèfle qui enrichie la terre en azote et fixe ses éléments nutritifs.
- Le colza et la moutarde blanche, eux, attirent les insectes pollinisateurs.
Ce ne sont que 5 petits conseils, facile à exécuter, mais il en existe des dizaines ! Il ne vous reste plus qu’à enfiler vos bottes de jardin et vous mettre au travail !